Villa Pétrusse

J'ai adoré le moment passé au restaurant bistronomique de la Villa Pétrusse. La cuisine est raffinée : des produits locaux sublimés par une touche créative, un service fluide et des vins au diapason (mention spéciale pour le "pigeur fou"). De plus, le cadre est idyllique, et surtout… un accueil d'une rare élégance. Merci à Camille qui nous a accueillis à la réception et qui incarne à elle seule tout le raffinement, la chaleur et la classe de la maison : une perle dans un écrin déjà exceptionnel. Rien que pour ça, on a envie de revenir ! En bref : un cadre sublime, une cuisine juste et une équipe qui donne envie de prolonger la soirée.

J’ai testé un samedi après-midi le restaurant de ce merveilleux endroit historique de la ville de Luxembourg ayant appartenu de ma jeunesse à la famille Baldauff (je me souviens de Chris Baldo, fils Baldauff, animateur télé et chanteur – de ma génération). Quelle déception, à part ce cadre unique donnant sur les jardins de la vallée de la Pétrusse, mais le personnel n’était pas qualifié, pas professionnel et pas formé pour un « palais » d’une si belle prestance. Cadre et bâtiment idylliques, rénovation réussie, mais manque total d’étiquette du personnel. Un serveur a même bu sa bouteille d’eau au goulot derrière le comptoir, face aux clients du restaurant, comme si de rien était ! Espresso servi sans sucre, ni lait pour ceux qui le désiraient. Pour les desserts RIEN ….café glacé inconnu du serveur ; il croyait que c’était un café façon Ice Tea ! Quelle honte. J’ai compté derrière le comptoir pas moins de 6 serveurs, discutant, ne sachant pas quoi faire alors que les clients étaient en attente d’un service convenant à un Relais et Châteaux. On ne fréquente pas cet endroit pour la gentillesse du personnel, mais pour son service impeccable requis pour un 5*. Quant aux 2 seules et uniques toilettes pour un restaurant 5*, à partager entre Dames et Messieurs. Je me souviens des années après la guerre, où j’allais avec ma grand-mère francophone à l’Hôtel Cravat pour déguster les petits gâteaux et le Mokka servi dans les cruches en argent comme à la Belle Epoque ! La classe. Ici on veut mais on ne peut pas !