Guest User
January 20, 2025
Quel endroit ! Arrivés de Paris en cette fin d’après-midi pluvieuse de décembre, nous pensions simplement passer un joli week-end en amoureux… mais l’hôtel Louise de la Vallière nous a offert bien plus que cela : une véritable immersion dans un rêve. Dès notre arrivée, un jeune homme vêtu en valet nous accueille avec élégance et humour, dissipant immédiatement notre légère gêne. Nous franchissons une petite porte médiévale et découvrons la cour du château… Une splendeur. L’émotion nous saisit tant la vue est envoûtante. Nous prenons quelques instants pour admirer cet édifice, qui semble nous murmurer son histoire à l’oreille, avant d’entrer dans un décor somptueux. L’intérieur est à la hauteur du lieu : des tentures rouge foncé, des lumières tamisées dorées… L’atmosphère nous transporte. Notre majordome nous installe dans un salon feutré, face à un feu de cheminée, et nous sert un verre de Vouvray. Seuls dans cet écrin de velours, nous ne savons plus où poser les yeux tant chaque détail de la décoration est raffiné. Puis vient le moment de découvrir notre chambre : celle de la Comtesse du Barry. Un lit extravagant de deux mètres, des dorures sublimes, une salle de bain digne d’une suite royale… Tout est pensé pour nous faire sentir non pas chez nous, mais chez la Comtesse ! Avant le dîner, nous profitons du spa, situé dans l’une des dépendances du château. Un véritable cocon hors du temps, avec ses vieilles pierres, son sauna, son bain à remous, sa douche à jets et même un mur de sel… Une heure de pure relaxation. Vient ensuite le dîner dans la salle d’honneur. Le feu crépite dans la cheminée, une douce musique baroque flotte dans l’air, et les valets se déplacent avec grâce pour un service d’exception. Le repas est un sans-faute et surtout une rencontre inattendue avec la fille de la propriétaire, vêtue en servante. Avec reserve mais passion, elle nous raconte la minutieuse restauration du château et l’exigence artistique et historique de sa mère. Une discussion rare et fascinante. Au moment du coucher, une adorable surprise nous attend : deux chemises de nuit blanches, semblables à celles portées à l’époque. Amusés, nous jouons le jeu. La literie est d’un confort absolu, et nous nous endormons comme dans un conte de fées. Le lendemain matin, le petit-déjeuner est une perfection : finesse, délicatesse, générosité et un service toujours impeccable. Puis, enfin, nous rencontrons Mira, la propriétaire. Son regard brille lorsqu’elle nous parle de la restauration du château. Son amour de l’histoire et du détail transparaît dans chaque mot, et nous ne pouvons que la féliciter pour ce chef-d'œuvre. Avant de partir, nous flânons dans les jardins. Déjà magnifiques en hiver, nous n’avons qu’une hâte : revenir au printemps pour les voir dans toute leur splendeur. Probablement l’un des plus beaux hôtels que nous ayons jamais découverts. Mille mercis à Mira et à toute son équipe de jeunes passionnés, qui ont fait de ce séjour un souvenir inoubliable. Un
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